Bonjour,
Merci de passer sur cette page, je souhaiterais vous inviter à faire un bout de chemin avec moi et vous parler du sujet qui nous rassemble ici : « la louange » .
J’aime bien l’idée que nous pourrions nous retrouver dans mon salon au bord du fleuve. En réalité je n’habite pas au bord d’un fleuve, mais j’aime beaucoup me poser près d’un courant d’eau pour réfléchir et prier.
Les courants d’eau m’inspirent et me rappellent une rivière bien particulière. Celle dont parle le livre d’Ezéchiel au chapitre 47, ainsi que celle du Paume 46 au verset 4
« Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu »
Une vrai source d’inspiration pour moi !
Installons-nous pour parler de notre sujet.
Je vous invite donc à faire preuve d’un peu d’imagination afin de me rejoindre sur un de ces fauteuils confortables près de ce fleuve. Là, nous pourrions nous poser quelques instants et prendre le temps en toute simplicité de partager sur les choses qui sont sur nos coeurs comme on le fait entre amis. Nous avons déjà un bon sujet : La louange !
Aux sources de la louange.
Elle est présente depuis toujours au sein de la relation parfois tumultueuse entre les hommes et Dieu. Un ami me disait un jour alors que nous marchions et parlions ensemble que la louange était la respiration du Royaume de Dieu. Je la vois aussi comme une réponse de nos coeurs gorgés des eaux du fleuve vie qui s’écoule du trône de Dieu (Ezéchiel 47). Ou encore pour reprendre l’expression de Zundel, une participation à cette circulation d’amour qu’est la vie divine (« La vie divine est constitué par une circulation d’amour » – Zundel – l’athéisme un malentendu p42)
Ceux qui nous ont précédé.
Son expression a évolué au cours des siècles mais son coeur demeure le même. Des femmes et des hommes nous en ont laissé le témoignage :
Abel et son sacrifice « plus excellent » (Hébreux 11: 4), Abraham et son adoration radicale (Genèse 22), Myriam et son chant de délivrance (Exode 15: 20), David, ce berger devenu roi dont les Psaumes résonnent encore aujourd’hui tant ils étaient porteurs d’inspiration.
Et bien sur le « fils de David », Jésus le Christ dont la vie entière a inspirée tant de chants et qui nous a laissé ce chemin de communion, le « Notre Père ».
L’effusion de l’Esprit Saint (Actes 2) qui a suivi sa venue a déclenché une multiplication de ces adorateurs inspirés et authentiques (Jean 4:23). La plupart ne sont pas connus des hommes, mais certains ont rayonné jusqu’à nous.
François d’Assise et son célèbre Cantique des Créatures (Laudes Creaturarum), Thérèse d’Avila et son « château intérieur », Luther et le renouveau qu’il a apporté en son temps dans la composition de chants de louange et dans la place qui leur était donné, et à sa suite Wesley et tant d’autres revivalistes évangéliques. Louis-Marie Grignion de Montfort ce prêtre missionnaire qui composait des cantiques sur des chansons à la mode comme le fera plus tard William Booth fondateur de l’armée du Salut. Les negro spirituals, Asuza street et tout les mouvements pentecôtistes qui ont suivi, le renouveau charismatique, les Jesus People et tant d’autres mouvements ont participé à colorer la palette des expressions de la louange.
Aujourd’hui plus que jamais.
Nous pouvons observer aujourd’hui une recrudescence de groupes de louange dans le monde entier et aussi dans le monde francophone, dont certains ont un impact qui dépasse largement celui de leur communauté locale. On trouve de plus en plus de lieux où l’on peut vivre des temps de louange et d’adoration prolongés voir perpétuel.
Et surtout j’ai la joie de rencontrer régulièrement de plus en plus de gens désireux de laisser plus de place à cette dimension de la communion avec Dieu.
Il y a dans cette histoire d’amour entre Dieu et les hommes une telle richesse d’expressions différentes manifestées au cours des siècle passés.
Dieu a pourvu chacun de nous de tellement de créativité et de capacités diversifiées par fois délaissés au profit du chemin plus facile du « juste faire comme on a toujours fait » ou « comme tout le monde fait ». L’amitié divine ne peut se contenter de relations du type « Chaine de Fast Food », elle est exigeante en authenticité.
Parce que ce que le Père demande ce sont des adorateurs qui adore en esprit et en vérité.
Pour aller plus loin.
Je vous invite donc à repasser de temps en temps me retrouver sur les bords de ce fleuve de la vie de Dieu. Vous pourrez si vous le désirez vous assoir à nouveau dans un des fauteuils de mon salon et me permettre ainsi de vous partager quelques une de mes recherches, expériences sur ce vaste sujet de la louange et de la louange prophétique.
Bien à vous,
Bruno Laffitte
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